Clôture "Mozart enchanté"

Un quintette vocal et instrumental exceptionnel à la sensibilité toute mozartienne rend ici un hommage festif au Mozart des dernières années, le Mozart à l'apogée de son génie, celui qui livre ses plus grands chefs-d'œuvre devenus des références universelles.
Si les grands airs des « opera buffa » Les Noces de Figaro (1786) et Cosi fon Tutte (1789) sont à cet égard incontournables, les Lieder de 1787, pièces majeures de la musique de chambre vocale, font montre d'une grâce impalpable et ouvrent la porte au Sturm und Drang (Abendempfindung passe d'ailleurs pour être le premier vrai lied jamais composé).
La fabuleuse Clémence de Titus, « opera seria », composée en quelques semaines à l'été 1791, et son jubilatoire air de Sesto « Parto, parto », ou encore l'envoûtant Adagio du Concerto pour clarinette comptent parmi les ultimes compositions d'un
Mozart toujours lumineux et débordant de tendresse et de volupté, de simplicité et de pureté